06 30 28 17 88 | Devis/contact |

Blog

La réforme de l'orthographe

En 1990, le Conseil supérieur de la langue française, tout juste créé pour conseiller le gouvernement sur la question des évolutions de la langue, propose des rectifications touchant environ 2 000 mots (soit 5 % de notre vocabulaire courant). Ces rectifications furent approuvées et recommandées par le Conseil international de la langue française et par l’Académie française, laquelle souhaitait toutefois qu’elles ne soient pas imposées par un texte de loi, mais au contraire « soumises à l’épreuve du temps ». Ces rectifications sont donc recommandées mais non obligatoires, ce qui signifie qu’aucune des deux graphies (l’ancienne comme la nouvelle) ne peut être considérée comme fautive.

Les principales modifications préconisées :

— la soudure d’un certain nombre de noms composés (portemonnaie, pingpong...) ;

— l’harmonisation du pluriel des noms composés avec celui des noms simples (un perce-neige, des perce-neiges, un garde-malade, des garde-malades...) ;

— la possibilité de supprimer certains accents circonflexes sur le i et le u (voute, traitre, paraitre, huitre...) ;

— l’accent grave sur le e quand il est précédé d’une autre lettre et suivi d’une syllabe qui comporte un e muet (évènement, cèleri, sècheresse, règlementaire — comme règlement —, règlementation...) ;

— l’application des règles usuelles d’orthographe et d’accord aux mots d’origine étrangère (des imprésarios, un diésel, les médias...) ;

— la rectification de quelques anomalies graphiques (charriot, imbécilité, nénufar, relai...).



< Page précédente